Jardin de la Villa Thuret (doc. A.Klobut INRAE UEVT)
[2018] programme en préparation pour ce département : Alpes-Maritimes (06)
Les artistes no-made et leurs invités vous proposent de découvrir leurs visions de l'acclimatation avec des installations in situ dans le jardin botanique de la Villa Thuret.Deux notions semblent primordiales dans l’approche de cette thématique : le déplacement (le nomadisme) et le temps (la durée).L’acclimatement peut-il s’appliquer à l’artiste et à son œuvre ? Quelle est la place de l’artiste dans ce jardin, fruit d’un long travail et résultat de nombreuses acclimatations que le sauvage a désertées.Peut-il s’inscrire dans cet espace ? Doit-il s’acclimater ou acclimater à l’environnement ? Doit-il harmoniser, fondre son œuvre, doit-elle être le fruit de la nature et entrer en osmose ou au contraire s’y confronter, s’y opposer ? Réfléchir à ces problématiques emmène vers des réponses à cette interrogation de la place de l’artiste dans un environnement nouveau. Ces réponses vont déterminer la pertinence de la présence de l’œuvre dans le paysage.L’acclimatation nécessite du temps, qu’elle soit spontanée, sans réelle volonté, avec simplement la force de vivre et de se développer ou qu’elle soit décidée, programmée la permanence est essentielle pour qu’elle puisse s’accomplir et devenir acclimatement. L’œuvre doit-elle être éphémère, pérenne ? Doit-elle suivre un cycle, peut-elle se renouveler, se transformer ? Dans les deux cas elle est le résultat d’un long cheminement.La volonté d’acclimater va transformer l’environnement en créant le jardin, l’artiste a longtemps participé à cette transformation, le philosophe en a fait un lieu de vie.
En 1857, Gustave Thuret découvre le Cap d'Antibes merveilleux et sauvage. Il achète cinq hectares, y fait construire une villa et entreprend la réalisation d'un parc fabuleux, un des premiers jardins d'acclimatation de la Côte d'Azur. Léguée à l'État par ses héritiers, la propriété est aujourd'hui gérée par l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). Sa superbe collection d'arbres et d'arbustes exotiques de climat méditerranéen, et son exceptionnel potentiel végétal servent la recherche scientifique et l'éducation ; les collections sont également utilisées pour la diversification des espèces cultivables sur le littoral méditerranéen.
Il s'agit d'un jardin botanique de 3,5 ha dans lequel on introduit et acclimate de nouvelles espèces depuis plus de 150 ans. Même si les collections évoluent au fil du temps, car les plantes sont vivantes, donc mortelles, le jardin Thuret a conservé son dessin originel du XIXe siècle, assez classique pour l'époque, avec ses allées aux courbes douces, ses pentes légères et ses massifs foisonnant. Jardin sec, entretenu de manière aussi discrète que possible, il présente une richesse végétale rendue exceptionnelle par l'originalité des espèces, leur nombre et le développement de certaines d'entre elles ; il comprend, pas moins de 1600 espèces, principalement exotiques, soit 2500 arbres et arbustes.
Jardin botanique de la Villa Thuret (doc. Yalta Production) | Jardin de la Villa Thuret (doc. RM.Bugeaud INRAE UEVT) |
Jardin de la Villa Thuret (doc. C.Slagmulder INRAE PACA) | Jardin de la Villa Thuret (doc. C.Ducatillion INRAE UEVT) |
Photos extraites du Guide Tourisme France
Jardin remarquable, Arbre remarquable, Maisons des Illustres, Jardins botaniques de France
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Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
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