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 21 et 22 septembre 2019

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 France   Vaucluse (84) 
Journées du Patrimoine
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Sites archéologiques de Puymin et de la Villasse - Rue des Boutiques (Ville de Vaison-la-Romaine)


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Site archéologique de la Villasse
Vaison-la-Romaine (84)

Site antique de la Villasse - Maison au Dauphin
Site antique de la Villasse - Maison au Dauphin (doc. Yalta Production)

Fiche en cours de mise à jour

Au programme pour les Journées du Patrimoine 2017

Visite libre

historique du muséeC'est dans un premier musée, construit en 1923, grâce à  un legs de Paul Buffaven, ancien maire de Vaison-la-Romaine, que le chanoine Joseph Sautel regroupa, pour la première fois, le résultat des fouilles archéologiques, jusqu'alors conservé à  l'Hôtel de ville et au cloître de la cathédrale.En effet, à  partir de 1907, les dégagements archéologiques ont accru le patrimoine muséographique surtout lors de la découverte des statues impériales de 1909 à  1912\. La commune a acheté le domaine de Puymin en 1915\. En 1924, un véritable musée y est aménagé sous la direction de l'architecte en chef des Monuments Historiques, grâce à  l'impulsion du legs testamentaire de P. Buffaven. Il est composé d'une pièce unique de 90 mÂ2 et s'avère rapidement exigu pour recevoir l'ensemble des collections. C'est l'un des premiers musées de site bien que la formule ne soit alors pas consacrée.Après la disparition de l'archéologue Joseph Sautel, en 1955, Vaison a une telle notoriété que la commune songe à  se doter d'un musée capable de répondre correctement à  la fréquentation croissante des sites. L'idée de construire un nouvel édifice se dessine. C'est ainsi qu'un nouveau bâtiment est implanté en 1974, à  l'emplacement de l'ancien musée, au coeur même du site archéologique de Puymin (projet de Pierre Broise, architecte d'Avignon). Il est six fois plus grand que le précédent. Les galeries d'exposition s'articulent autour d'un espace vert central rappelant le principe du péristyle romain. Le traitement général est très sobre, les murs sont en béton bruts de décoffrage. Les collections y sont organisées par thèmes. Les fouilles régulières ont livré de nouveaux objets.En 1998, de grands travaux d'extension sont à  nouveau entrepris afin d'accueillir les dernières découvertes archéologiques. Un nouveau parcours muséographique est défini : à  la fois chronologique et thématique. Il s'organise en plusieurs espaces : préhistoire et protohistoire, ville gallo-romaine, monuments publics, commerce et artisanat, religion, funéraire, maison gallo-romaine. Dans chaque espace, les objets sont mis en situation dans leur contexte d'utilisation. Les visiteurs peuvent alors imaginer les gestes de nos ancêtres et retracer leur vie quotidienne. D'où viennent les collections ?Si dès le XVIème des érudits se passionnent pour les Antiquités de Vaison et collectent, classent, inventorient, objets et monuments anciens, il faut attendre les fouilles du chanoine Joseph Sautel pour qu'une réelle politique de conservation in situ soit mise en place.
L'intérêt des érudits
A partir du XVIe siècle les éléments antiques ne sont plus uniquement considérés en tant que simples matériaux de construction décoratifs ou fonctionnels ; des érudits s'y intéressent pour leur signification. Tandis que Jacques de Savigny dresse un inventaire des Antiquités de Rasteau , Jean-Marie de Suarez, durant les 30 années de son épiscopat (1663-1665), élabore un inventaire très détaillé des découvertes mises au jour fortuitement à  Vaison. C'est à  lui que nous devons entre autres, la connaissance de nombreuses inscriptions latines de Vaison, aujourd'hui disparues. Au XVIIIème siècle, savants, amateurs d'art ou simples érudits multiplient mémoires et ouvrages historiques : Esprit Calvet, médecin avignonnais, reprend l'étude des inscriptions puis engage celle des monnaies. Plus tard, l'abbé Joseph-Dominique Fabre de Saint-Véran rédige un Mémoire historique sur Vaison, avec des notes sur l'état de la ville et sur celui des Voconces, dont elle était la capitale sous la domination des Romains. On y a ajouté des inscriptions anciennes trouvées dans cette contrée ...
Le mobilier archéologique quitte Vaison.
La collection communale présentée au Musée archéologique offre un reflet assez incomplet de la richesse de Vasio. La raison en est principalement la dispersion des objets archéologiques. En effet, jusqu'au début du XXe siècle, une partie des objets quitte Vaison pour enrichir les musées et des collections particulières, en France et à  l'étranger. C'est ainsi que la réplique romaine du Diadumène de Polyclète (sculpteur grec du Vème siècle avant J. - C. ) est envoyé au British Museum, à  Londres, et que nombre d'éléments du patrimoine vaisonnais rejoignent le Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye. Une superbe collection constituée par un notaire, Giraudy, suscite l'intérêt. Elle sera ensuite acquise par l'administration du musée Calvet d'Avignon. Les étonnantes découvertes attirent l'attention des autorités locales.
Les recherches du XIXe siècle
Dans cet esprit, en 1821, une commission départementale est créée pour les recherches à  faire sur les monuments antiques qui existent dans le département de Vaucluse . L'architecte Chaix commence alors ses premières études. Des fouilles complètent son travail. Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments Historiques, visite Vaison et témoigne de son soutien. Une société archéologique est alors constituée en 1851\. La société des amis de Vaison est créée pour organiser le musée, adhérer aux grandes sociétés touristiques, exécuter des moulages de statues et promouvoir les richesses archéologiques de Vaison. On s'efforce alors de protéger au mieux ce patrimoine ; l'abbé Joannis réunit une partie du lapidaire gallo-romain dans les galeries du cloître. A partir de 1870, les recherches systématiques sont abandonnées et ne sont signalées que des découvertes fortuites à  l'occasion de travaux. Les objets continuent d'être dispersés entre collections publiques hors Vaison et collections privées. Il faut attendre 1907 et les recherches du chanoine Joseph Sautel pour qu'une véritable politique de conservation et de mise en valeur ne soit mise en place.
Vaison dans les musées du monde.
Actuellement, plus de 1500 pièces recensées s'ajoutent aux 2000 que possède le musée de la ville. On les trouve aussi bien au Louvre, au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, que dans les collections des musées d'Avignon, Marseille, Lyon, Valence, Narbonne, Toulon, du Bargello de Florence en Italie, du musée de Genève en Suisse, de celui de Toronto au Canada et du British Museum de Londres. Le site : www.vaison-musees.com, mis en ligne par l'association Belisama, rassemble et fait connaître les objets antiques, récoltés depuis des siècles sur notre sol, mais qui ont quitté Vaison. Salle audiovisuelle : FILM LA MAISON AU DAUPHIN Un film d'animation pour revivre l'antiquitéUne reconstitution en images de synthèse d'une riche demeure gallo-romaine.Une visite virtuelle unique à  travers les pièces de la maison richement meublées et décorées, pour partager l'intimité et le quotidien de nos ancêtres.

Ce qu'il faut savoir :

Site de la villasse
Le site archéologique de la Villasse correspond à un quartier riche et très actif de la ville avec ses rues, ses boutiques et son ensemble thermal. En arrière de cette animation urbaine bruyante, de grandes demeures tournées sur leurs cours intérieures, témoignent d'une qualité de vie et d'un luxe réservés aux populations aisées.
La rue des Boutiques
Cette magnifique rue est l'un des exemples les plus marquants de l'urbanisme de Vasio. Constituée de grandes dalles calcaires, disposées irrégulièrement pour réduire le cahot des roues des chariots qui l'empruntent chaque jour, c'est un axe Nord-Sud important de la ville. On y accédait à l'est par un large trottoir et à l'ouest par une galerie piétonne que l'on devine aux colonnes qui supportaient l'étage des bâtiments. Ainsi, à l'abri des intempéries et du soleil, les promeneurs pouvaient faire leurs achats. Les commerces sont identifiables par leur disposition et par le seuil à rainure qui servait à caler l'étal de vente. Les clients restaient à l'extérieur, sur la voie. Le soir, on fermait les boutiques avec un volet. C'est par cette rue que les habitants de la cité antique se rendaient aux thermes. Cet édifice est aujourd'hui partiellement dégagé : seules, la grande salle et les latrines sont visibles ; l'essentiel du bâtiment se
trouvant sous l'actuelle Poste. Plus bas, l'entrée de la Maison du Buste en Argent prenait place entre deux boutiques.
La Maison du Buste en Argent
Cette maison doit son nom à la découverte du buste en argent d'un riche citoyen romain. De la rue des boutiques à l'est, on gagnait le vestibule puis un petit péristyle et une salle, peut-être le bureau du maître. Derrière, des pièces et des cours s'alignaient, créant une perspective de la salle noble jusqu'au jardin à portiques aménagé en contrebas. Au nord du vestibule s'organisaient la cuisine, ses réserves et peut-être des logements serviles. Avec la partie occidentale constituée d'un vaste jardin et d'un ensemble thermal, la maison atteint la surface de 5 000 m2 au sol, ce qui en fait la plus imposante des maisons urbaines dégagées à Vaison. L'ensemble thermal, destiné aux bains et aux exercices physiques, a été construit vers 10-20 après J.-C. Plus tard, dans le courant du Ier siècle de notre ère, il a perdu son caractère public et a été intégré dans le plan de la maison du Buste en Argent. Ses installations comportaient différentes
salles : les utilisateurs quittaient leurs vêtements dans un vestiaire avant de prendre un bain dans la salle froide. De là, ils gagnaient la salle tiède puis la salle chaude munie d'un bassin. Toutes deux étaient chauffées par de l'air circulant en sous-sol et dans l'épaisseur des murs à partir d'un foyer. En contrebas, une palestre, vaste terrain d'exercices, était agrémentée d'une piscine et équipée de latrines.
La Maison au Dauphin
Un petit dauphin en marbre trouvé sur place a donné son nom à cette demeure qui, au Ier siècle avant notre ère, était une ferme. Au IIème siècle après J-C, son environnement était urbain. La maison, agrandie et embellie, était longée par des rues à l'ouest et au nord. De la voie piétonne, on y pénétrait par un escalier encadré par des boutiques. Un atrium tenait lieu de vestibule et ouvrait sur le bureau derrière lequel se trouvait le secteur privé de la maison : la salle à manger d'hiver, les salles de réception, le balnéaire... Au nord, les latrines étaient voisines de la cuisine et de ses réserves. L'étage devait être réservé aux chambres. Au sud, un grand jardin se déployait avec un bassin aménagé en vivier et de nombreuses plantations.

1 photo pour Site archéologique de la Villasse

Site antique de la Villasse - Rue des Boutiques
Site antique de la Villasse - Rue des Boutiques
(doc. Ville de Vaison-la-Romaine)
 

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Accès :

Vaucluse

Tarifs, conditions spéciales :

Gratuit

Site antique de Puymin
Place du Chanoine Sautel
84110 Vaison-la-Romaine
Consulter le site Internet

Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche Site archéologique de la Villasse

- consultez aussi la fiche du département du Vaucluse

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