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 France   Gard (30) 
Journées du Patrimoine

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Château d'Assas
Le Vigan (30)

Journées du Patrimoine 2024 à Le Vigan

Découverte du château d’Assas au Vigan et visites de l’exposition d’art contemporain " Habiter l'instant / Wear the moment " d'AE

Exposition d’art contemporain " Habiter l'instant / Wear the moment " d’AE
L‘exposition monographique d’AE, associe une installation, " Wear the moment " (2020-2024) avec un film vidéo, Couleur du Temps (2019-24) qui documente une action artistique. Agissant sous un acronyme et sans dramaturgie identitaire, cet artiste disparaît dans l’œuvre pour mieux revenir au monde. Jusqu’à Gérard Gasiorowski (1930-1986) qui l’a abolie, le vingtième siècle a érigé le patronyme dans l’art comme une loi. Avatar ou personne réelle, AE révoque l’affirmation de la signature qui appauvrit la création artistique et la rend insignifiante. À l’époque romantique, William Blake disait qu’il n’y avait aucun acte plus sublime que de placer un autre devant soi.
L’installation textile Wear the moment suspend des toiles découpées en modèle unique, peaux mortes illuminées des couleurs d’un passé individuel plus ou moins proche et indéchiffrable. Elle déploie sa chorégraphie de leitmotiv comme Un bal dans la symphonie fantastique ou la salle des pendus du vestiaire des mineurs, dans les trois salons du château d’Assas.
Time flag, série photographique incluse au film vidéo Couleur du Temps, plante un drapeau blanc sur terre. Sans slogan, l’étendard fait acte de présence et signe chacun des déplacements de l’artiste. AE ne cherche pas la transformation formelle de l’espace comme Francisco Infante y Arana (né en 1943) ni même de le renseigner sociologiquement comme André Cadere (1934-1978) a pu le faire en 1975 à New-York avec sa peinture sans fin. Inscrites " contre " une dénomination, les formes et la fiction des deux pièces tendent vers l’innocence de l’âge premier, à l’aube d’un monde
Public concerné : Tout public

Au programme pour ce lieu :

Conçu par l’architecte parisien Jean Baptiste Augustin Beausire (1693-1764), qui reçoit la commande des plans, l’hôtel de Faventines est élevé par l’architecte viganais Jean Pierre Tureau. L’immeuble, autrefois entouré d’une parcelle d’environ deux hectares, se situe à la sortie ouest du Vigan dans le quartier des Barris, encore peu loti au milieu du XVIIIe siècle, que traverse la route royale reliant Aix-en-Provence à Montauban.
Fils d’un architecte renommé, Beausire est issu d’une lignée de maçons, d’ingénieurs et de fontainiers parisiens actifs à la cour et à la ville notamment grâce à la protection de la duchesse de Bourbon, celle-là même dont Pierre Faventines gère la fortune au début de sa carrière de financier.
Bâtie entre cour et jardin comme nombre de demeures parisiennes prestigieuses du siècle des Lumières, cette maison percée de cent fenêtres se rapproche de l’hôtel de Moras, rue de Varennes, œuvre de Jean Aubert, qui appartenait au cousin d’origine viganaise de Pierre Faventines, le financier Abraham Peyrenc, marquis de Moras, directeur de la compagnie royale des Indes et " mississippien " bien connu du Système de John Law. Datant de la Régence, ce modèle d’architecture qui figure dans le fameux recueil de Jean François Blondel, abrite aujourd’hui le Musée Rodin. Faventines avait acquis sur les rives de la Seine le château de Puteaux, ancienne propriété du duc de Gramont qui est, avec l’hôtel de Moras, l’autre référence attestée par les sources historiques de la demeure viganaise.
Les travaux débutent en 1751 par une capture d’eau sur le canal de la source d’Isis, puis le creusement d’un bassin souterrain à l’entrée de la parcelle. L’immeuble qui devait au départ s’aligner sur la rue des Barris est finalement déplacé au milieu du jardin, sans doute faute de constructions équivalentes. Les nouveaux plans sont mis en œuvre en 1753. La construction s’achève en 1759.
Bâti pour le fils aîné du financier, Pierre Jacques Faventines (1723-1768), officier au régiment de Louis de Bourbon, Grand Croix de Saint Louis, mort précocement, l’hôtel est habité par sa veuve et ses parents lorsque Pierre Faventines transmet sa charge de fermier général à son second fils Jean Maurice Faventines de Fontenille (1726-1793) et qu’il quitte définitivement la capitale. Il meurt quelques mois plus tard au Vigan en 1776.
Après le décès des principaux membres de la famille, la maison, réquisitionnée en 1793, devient une prison pour les " contre-révolutionnaires ". Elle sert également de mairie jusqu’à la fin du siècle.
Offerte à la Commune à l’initiative des " apôtres de la liberté " de Pierre François Palloy, maître-maçon et démolisseur de la Bastille (1755-1835) en 1792, la pierre provenant de la forteresse-prison portant une épitaphe surmontée d’un portrait en médaillon du chevalier d’Assas est scellée dans la cage d’escalier de l’immeuble.
Sous l’Empire, l’hôtel de Faventines devient château d’Assas lorsque Jean François, marquis d’Assas, neveu du célèbre chevalier Louis d’Assas (1733-1760) y habite. Amiral en 1823, le marquis avait épousé une petite fille de Pierre Faventines, Anne Françoise Faventines de Montredon, qui avait hérité de cette maison. Sous la Restauration, Commune et Département, associés à un comité de donateurs placé sous l’égide du marquis d’Assas, financent l’édification d’une statue du héros de Klostercamp, place royale, au Vigan. La statue en bronze du chevalier d’Assas est l’œuvre du sculpteur parisien Jacques Edouard Gatteaux (1788-1881), membre de l’Institut et Charles Crozatier (1795-1855), fondeur. Le piédestal est dû à l’architecte viganais Chapot.
En 1922, l’avant dernier marquis d’Assas se sépare de tous les biens que sa famille conserve dans la région viganaise. Passant alors de main en main, une période difficile s’ouvre pour l’immeuble qui se dégrade considérablement après la Seconde Guerre mondiale.
Le bâtiment est néanmoins inscrit aux monuments historiques en 1942, " pour la toiture et les façades ". Une extension de la protection pour le second œuvre intervient en 1996 puis un classement " de l’immeuble et de l’ensemble des parcelles constituant sa propriété " en 2001.
Le département qui en dispose d’une jouissance pleine et entière, suite à un bail emphytéotique passé auprès de la ville du Vigan, s’engage à la rénovation et à la réutilisation de l’immeuble en équipement culturel. L’agence Opus V Paris, signe la réhabilitation de l’édifice, laquelle est menée entre 2003 et 2005. L’inauguration a lieu en juin 2007


Journées du Patrimoine 2024 - horaires :

samedi 21 septembre 2024 - 15:00 - 16:00 , dimanche 22 septembre 2024 - 11:00 - 12:00, 15:00 - 16:00
Accessibilité : Handicap moteur

Tarifs, conditions spéciales :

Gratuit. Sans réservation

Château d'Assas
11 rue des Barris
30120 Le Vigan

Guide Tourisme France

Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :

- consultez aussi la fiche du département du Gard

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