Église Notre-Dame de l'Assomption (doc. Dominique Seidel)
Eglise ouverte avec visite guidée.
Exposition rétrospective des travaux de la restauration.
Exposition d'habits et objets religieux.
Exposition du "Grand Catéchisme".
Possibilité accès à la tour.
Les premiers offices religieux y ont été célébrés en 1208 par Bauduin Samuel, moine de l'abbaye de Bergues. Depuis sa construction, l'église n'a pas été épargnée par les événements. Elle est incendiée en 1566, suite aux troubles religieux liés à la "Révolte des Gueux" (1566-1567). Un premier tremblement de terre l'a détruite, le 5 avril 1580, et seule la tour subsista. De 1587 à 1630, les travaux de restauration du choeur, des chapelles latérales et des trois nefs de style gothique se succèdent et lui donne sa configuration actuelle d'église-halle(hallekerque). Un deuxième tremblement de terre, le 18 septembre 1692, nécessite la reconstruction de la flèche octogonale. Terminée en 1694, elle culmine à 63m et est assise sur une puissante tour carrée centrale dont les piliers font 4,50 m de côté et qui est probablement la partie la plus ancienne (12e siècle).
L'église est pourvue d'un mobilier remarquable : lambris, confessionnaux, chemin de Croix, chaire, retables, buffet d'orgues. Les deux confessionnaux remarquables sont situés de part et d'autre du choeur. Le plus ancien, situé dans la nef sud, date de 1698. De style baroque à sculptures monstrueuses, il possède deux colonnes torses et deux petites cariatides qui supportent un entablement garni d'un rinceau de feuillage. Le second, situé dans la nef nord, date du début 18e siècle. Il est orné des statues de saint Pierre et de Marie-Madeleine sur les montants encadrant la niche centrale. Juste au dessus on peut admirer un immense tableau de la nativité daté de 1758 et restauré en 2008.
Le chemin de Croix en bois sculpté est aux dires des spécialistes l'un des plus anciens et des plus beaux d'Europe. Il fut réalisé par Jean Elschoecht (1711-1784). Il compte 13 stations toutes différentes. La 14ème station correspond, au transept nord, à la mise au tombeau, en pierre calcaire du boulonnais, datant de 1647. Le transept dans lequel se trouve cette mise au tombeau est clos par une grille derrière laquelle on peut admirer trois magnifiques " Kranz " de processions, tous trois du 18ème siècle.
La chaire de vérité, réalisée en 1742, est l'une des plus belles de Flandre. D'une forme peu commune, aucune partie droite, entièrement galbée et ornementée de cinq panneaux sculptés et quatre angelots. Le retable sud date de 1620-1630, c'est l'un des plus anciens de Flandre après celui de Bollezeele. Initialement dédié à saint Sébastien, il est aujourd'hui dédié au Sacré-Coeur.
Le retable du maître-autel date de la deuxième moitié du 18e siècle. Le tableau central représente l'Assomption de la Vierge en haut relief ; au sommet, une représentation de la sainte Trinité. L'autel (18e siècle) est surmonté d'un tabernacle à exposition tournante (niches ménagées dans un tambour pivotant et permettant de proposer le Saint Sacrement à l'adoration des fidèles.
Le retable nord est dédié à la Vierge du rosaire. Au centre du retable, la Vierge à l'enfant avec un rosaire est entouré de quinze médaillons représentant les mystères joyeux, douloureux et glorieux du rosaire. De part et d'autre, les statues de saint Dominique avec son chien et de sainte Catherine de Sienne. Le retable a été magnifiquement restauré en 2009.
Le buffet d'orgues acheté en 1792 par le curé constitutionnel provient du couvent des dominicains de Bergues. Sur celui-ci on peut y admirer huit médaillons représentant 8 saints et saintes dominicains. En 1865, la partie instrumentale de l'orgue fut reconstruite par le facteur Louis Neuville de Rexpoëde. Restauré suite aux bombardements de 1940, il possède actuellement 15 jeux sur deux claviers et pédaliers. Il a été classé pour ses qualités phoniques en 2009.
L'église a " bénéficié " de plusieurs restaurations, la dernière date de 1959/1962, suite aux importants dommages causés par la guerre.
De part et d'autre de la porte d'entrée figure l'inscription :
"Eer het huis Gods Alle Onreyngheid is hier verboden" qui veut dire "Honore la maison de Dieu, toute impureté est ici interdite".
Elle atteste que Warhem faisait partie intégrante des Pays-Bas de langue flamande.
L'église de Warhem mérite d'être visitée. Aux alentours du village, au hasard de promenades à pied ou à vélo, au détour d'un chemin, vous pourrez découvrir les chapelles connues sous leur ancien nom, par exemple " ClemensCappel " ou sous celui de leur propriétaire. Il y en a cinq à Warhem, ainsi qu'une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes http://www.warhem.fr/cities/773/Eglise/mages_cube.html
Église Notre-Dame de l'Assomption (doc. Dominique Seidel) | Église Notre-Dame de l'Assomption (doc. Dominique Seidel) |
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Photos extraites du Guide Tourisme France
Inscrite au titre des monuments historiques depuis le 26 juin 2006. Chemin des Retables de Flandre. Ruban du Patrimoine reçu en octobre 2018
Contacter la mairie de Warhem au 03 28 62 01 00.
Un guide de l'église sera contacté afin de faire la visite guidée.
Samedi 21 de 14h à 18h: les expositions, visites et accès à la tour
Dimanche 22 de 10h à 18h: les expositions et visites guidées
de 10h à 12h et de 14h à 18h: accès à la tour
Expositions, visites guidées gratuites.
Accès à la tour modeste participation.
Si dons, pour les projets de l'Association Mémoire et Patrimoine de Warhem entre autres menus travaux et entretiens dans l'église.
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Église Notre-Dame de l'Assomption
- consultez aussi la fiche du département du Nord
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