Pénétrez dans les coulisses d’un service de l’État et laissez-vous conter tous les secrets de ce lieu chargé d’histoire, lors de visites guidées par les agents de la DRAC. Vous y découvrirez un large éventail des missions de ce représentant du ministère de la Culture en région.
Placée sous l’autorité du préfet de région, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Nouvelle-Aquitaine est chargée de la mise en œuvre, adaptée au contexte régional, des priorités définies par le ministère de la Culture.
Elle a pour missions : la connaissance, la conservation et la valorisation des patrimoines, l’accompagnement des industries culturelles, le soutien à la création et à sa diffusion auprès des publics dans tous les champs artistiques : architecture, arts numériques, arts visuels, arts de la rue, cirque, cinéma, danse, design, littérature, musique, théâtre.
La DRAC veille à l’application du Code du patrimoine et des textes règlementaires sur les patrimoines et l’architecture : archéologie,
archives, langue française et langues de France, monuments historiques, musées, patrimoine immatériel. La DRAC Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec les acteurs culturels, les collectivités territoriales et les autres ministères, favorise l’accès de toutes et tous à la culture et au patrimoine.
La DRAC est implantée sur 3 sites, à Bordeaux, Limoges et Poitiers et 12 unités départementales de l’architecture et du patrimoine, en Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, Pyrénées-Atlantiques, Vienne et Haute-Vienne
Public concerné : Tout public
Construit vers 1639 par Pierre Hardy, président trésorier de France au bureau de Limoges, l’hôtel qui abrite aujourd’hui la Direction régionale des affaires culturelles tire son nom de la famille Maledent du Puytison et de Feytiat, alliée de la famille Hardy, qui y résida jusqu’à la Révolution. Les Maledent ayant émigré, l’hôtel et ses annexes furent mis sous séquestre puis servirent de bâtiment administratif avant d’être rachetés en 1820 par les sœurs de la Croix qui y établirent un pensionnat de jeunes filles.
Fermé en 1904 en vertu de la loi sur les congrégations, l’établissement fut rouvert en 1921 sous le nom de "Pensionnat du Sacré Cœur". Il fut racheté par l’État le 3 mars 1971 pour y installer les services des affaires culturelles en Limousin.
Situé au moment de sa construction entre les couvents, alors récemment aménagés, des Récollets de Saint-François et des Filles Notre-Dame, l’hôtel Maledent constitue un témoignage exemplaire de l’architecture civile provinciale de la première moitié du XVIIe siècle, encore très influencée par les théories de la Renaissance diffusées par les livres de Serlio et Vignole.
C’est ce qui nous vaut la charmante cour à galerie ouverte, le passage couvert de la cage d’escalier où se trouve inscrite, sur une clef de voûte pendante, la date de 1639, enfin le portail classique où le soin de l’ordonnancement, avec ses colonnes jumelées et ses chapiteaux ioniques stylisés, le dispute au souci de dépouillement.
À l’intérieur, et au rez-de-chaussée, trois cheminées monumentales (dont l’une récupérée d’une ancienne maison de Limoges) et quelques pièces voûtées, aux étages de soubassement, complètent l’évocation de cette ancienne demeure de notable.
Les extensions sur la rue Haute-Comédie et sur la rue du Portail Imbert, résultats de plusieurs aménagements "fonctionnels" ne comportent plus de vestiges anciens. Par contre les caves en sous-sol, partiellement murées, évoquent de façon concrète, le pittoresque et la complexité du patrimoine souterrain de Limoges.
samedi 21 septembre 2024 - 14:00 - 18:00
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de la Haute-Vienne
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