Musée des faïences du Château de la Tour d'Aigues
La Tour-d'Aigues (84)

Journées du Patrimoine 2024 à La Tour-d'Aigues

#lacommedia

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Un voyage d’allégories et de métaphores construit à travers des images dansantes inspirées de La Comédie de Dante Aligheri. C’est entre le virtuel, la danse et la mise en scène d’un univers poétique que Fabio et Antonino proposent leur relecture de cet ouvrage universel. Une installation vidéo et musicale tourne en boucle, rythmée par une poésie qui lie les interrogations de Dante au Moyen Âge avec celles des deux artistes aujourd'hui.
Quel est le langage qui uni les peuples ? Et l'amour dans tout ça? La poésie, va-t-elle nous sauver? Le regard d’un ange, l'expression envoûtante d'une panthère, la vision d'une image divine ... un langage qui questionne.
Cette installation est enrichie par une performance de danse et musique, pensée comme une suite du voyage durant lequel d'autres sens s'éveillent pour ouvrir l'imaginaire de celles et ceux qui regardent...
Images : Nicolas CLAUSS
Son : Romain AWEDUTI
Poésie, Chorégraphie et Conception :
Fabio DOLCE et Antonino CERESIA , Directeurs artistiques de la Cie Essevesse
Public concerné : Tout public

Au programme pour ce lieu :

Le château de La Tour d'Aigues en Vaucluse, propriété du Conseil Général, abrite depuis 1987, un musée des faïences.A l'occasion des travaux de restauration du château, effectués par le Conseil Général de Vaucluse, et des fouilles archéologiques menées de 1976 à 1980, un important ensemble de céramiques, verrerie, carreaux de pavement a été mis au jour.
La Tour d'Aigues a été un centre de production de faïences durant la seconde moitié du XVIIIe siècle grâce à Jean-Baptiste-Jérôme Bruny (1724-1795), propriétaire du château. Ce descendant d'une famille de la grande bourgeoisie marseillaise était un érudit, un passionné d'histoire naturelle, de médecine, d'agronomie et grand amateur d'art.
Son esprit d'entreprise, sa curiosité, son goût pour la recherche appliquée l'amena à tenter diverses expériences dans les domaines les plus variés : ainsi créa-t-il une faïencerie dans une bastide voisine du château dont certaines productions se trouvent au musée. Il s'entoura d'artistes, rechercha des gravures pouvant servir de modèles et, suivant en cela, son souci de maintenir un lien constant entre la science et le négoce, l'utile et le beau, il fit quelques essais de porcelaines.