Exposition : Les Rémois et leur cathédrale au siècle des Lumières
Au XVIIIe siècle, aussi dit siècle des Lumières, des traditions demeurent, tandis que doucement des changements s’annoncent. À travers une sélection de documents, cette exposition aborde les relations entre les Rémois et l’archevêque et le chapitre − ensemble des chanoines −, relations parfois tumultueuses. Outre leur emprise foncière importante et leur rôle socio-économique dans la cité rémoise et ses alentours, les archevêques et le chapitre exercent, bien entendu, leurs missions pastorales et spirituelles, ponctuées par des événements réguliers (offices, anniversaires, fêtes…) ou exceptionnels (sacres), ou perturbées par les querelles religieuses (jansénisme, expulsion des jésuites…).
Seigneur de la cité, l’archevêque exerce des droits de justice et contrôle une grande partie de l’économie locale, mais le chapitre dispose aussi d’un ban sur lequel il a des droits, tandis que le pouvoir royal et le conseil de ville tentent d’affirmer leurs prérogatives. Conflits de juridictions et conflits d’intérêts ponctuent tout le XVIIIe siècle, comme en témoignent les travaux d’embellissement du chœur de la cathédrale entrepris par le chapitre ou le projet d’aménagement de la place Royale en plein quartier canonial. Malgré un certain attachement aux coutumes anciennes et aux traditions seigneuriales, la ville et la cathédrale se modernisent au siècle des Lumières.
Au plan spirituel, l’archevêque s’attache à confirmer les prescriptions de la réforme catholique. Les prêtres sont mieux formés et la foi des fidèles est stimulée par de nouvelles formes du culte, des processions et autres cérémonies. Deux rois sont sacrés dans la cathédrale de Reims : Louis XV en 1722 et Louis XVI en 1775.
Exposition prêtée par les Archives départementales de la Marne
Public concerné : Tout public
L'église a été construite en pierre meulière. Elle présente un plan en croix latine. Son porche, aussi appelé " caquetoire " (lieu où l'on bavarde) ou " narthex ", date du XIIIe siècle.
La nef, datant de la première partie du XIIe siècle, est la partie la plus ancienne de l'église. Elle débouche sur un transept du XIIIe siècle, qui a été agrandi et doublé au XVe siècle, époque à laquelle fut également érigé le chœur.
Les vitraux datent pour la plupart du XVIe siècle. On peut notamment admirer un vitrail de 1540 consacré à la vie de la Vierge et des fragments représentant saint Jean-Baptiste, sainte Barbe et saint Edme. Les autres vitraux datent des XVIIIe et XXe siècles. Les stalles proviennent du monastère des Cordeliers de Châlons-en-Champagne.
Le vitrail du Christ en croix date du XVIIe siècle. Il a été offert par Louis de Hangest, écuyer d'Anne de Bretagne. Ce vitrail est encadré de deux verrières représentant la vie de saint Pierre et la Passion. L’enfeu du tombeau des seigneurs de Montmort est visible. La chaire à prêcher sculptée, de style Régence flamande, date du XVIIIe siècle et le tableau de la Crucifixion du XIXe siècle.
L’église Saint-Pierre-Saint-Paul est classée au titre des monuments historiques depuis 1846
Ouverte chaque jour d'avril à octobre.
dimanche 22 septembre 2024 - 10:00 - 12:00, 14:00 - 18:00
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche du département de la Marne
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