[2023] programme en préparation pour ce département : Eure-et-Loir (28)
Avec l'aimable participation du club auto moto de Chartres.
Stand de l'Abeille Eurélienne également le dimanche 17/09 de 14h à 18h
Public concerné : Tout public
L'église actuelle a pour crypte l'abside de l'église carolingienne du IXème siècle (accès à la crypte), celle-ci ayant succédé à un sanctuaire du VIème.
Chapelle des Corps-Saints, grand sarcophage de Saint-Prest, statues (Vierge à l'enfant. Portail du XIIe siècle, nef, boiseries du XVIIIe siècle, chaire du XIXe siècle, clocher du XIVe siècle, cloche classée du XVIe siècle (1531)
Accès à la nef du XIIème, coté ouest, par un joli portail roman, surmonté d'une triple archivolte à dents de scie et encadré par deux colonnettes à chapiteau. A droite, un visage serait celui d'Eve, et à gauche apparaîtrait le serpent tentateur. Copie de "Notre-Dame de Sous-Terre" au fronton du tambour au dessus d'une représentation de la "chemise" de la Vierge.
L'église mesure 37,50 m sur 9,50 m, elle est éclairée par 19 fenêtres en style roman de transition.
Les vitraux sont l'oeuvre de Charles Lorin, maître-verrier à Chartres.
Chemin de croix est dû à Camille Marcille de Oisème, conservateur du musée des Beaux-Arts à Chartres.
Maître-autel d'assemblage date de Louis XIII et Louis XIV.
Tableau de la résurrection du Christ de Camille Marcille.
Antépendium de la fin du XVIIe siècle, restauré et classé " Vestiaire sacré d'Eure et loir ".
Dès l'entrée, le visiteur est saisi par l'unité et la chaleur données par les boiseries Louis XVI qui garnissent la partie basse des murs, surmontées par les lambris de sapin verni posés en partie haute pour masquer les méfaits du salpêtre.
La charpente de châtaignier est supportée par dix entraits, dont les six premiers finissent en monstres marins.
Récemment des vestiges polychromes du XIIIe siècle ont été mis à jour dans la chapelle.
LA LEGENDE DE SAINT-PREST
Vers l'an 270 de notre ère, Saint-Prest, Priscus, noble chrétien de Besançon, s'était réfugié avec quelques-uns de ses coreligionnaires, dans les forêts de l'Auxerrois, pour fuir les persécutions de l'empereur Aurélien. Ils furent magré tout atteints par les Romains.
Ayant fait profession publique de leur foi, Priscus et ses principaux compagnons furent massacrés et leurs corps furent jetés dans un puits. Saint-Prest eu la tête tranchée : un de ses compagnons, appelé Cotus, échappé aux mains d'Alexandre, recueillit le chef du saint et l'emporta à des lieues au-delà d'Auxerre, où il fut rejoint par ses persécuteurs et immolé à son tour.
Ces reliques restèrent cachées pendant près de 150 ans ; ce ne fut que sous le pontificat de Saint-Germain, évêque d'Auxerre, qu'elles furent découvertes par ce vieux prélat ; il fit bâtir en 444 un monastère et une église pour les recevoir à Toucy (ou Coucy) appelé le couvent des Saints en Puisaye, sur le lieu même où avaient été martyrisés Saint-Prest et ses compagnons. Une autre église fut également fondée à Saint-Bry, lieu où fut retrouvé le chef de Saint-Prest. Elle est encore maintenant le but d'un important pèlerinage.
Les religieux de Puisaye, craignant le passage des troupes de Clovis à travers la Bourgogne, partirent pour Orléans, emportant leurs reliques, puis vinrent près de Chartres et s'arrêtèrent sur les bords de l'Eure à l'endroit appelé la Roche. Au moment où ils allaient retourner dans leur monastère, après la fin des guerres, Ethère, évèque de Chartres eut une vision : Saint Prest lui apparut en songe et lui ordonna de déposer son corps et celui de ses compagnons dans l'église du lieu où ils se trouvaient pour l'instant et qui était alors dédiée à saint Jean-Baptiste.
10 min de Chartres - Train : Paris-Chartres /arrêt La Villette Saint-Prest centre bourg
Gratuit
Informations détaillées extraites du Guide Tourisme France :
- consultez aussi la fiche Église
- consultez aussi la fiche du département de l'Eure-et-Loir
Publicité |